Quels posture et mindset des équipes learning ?
Les clés pour agir et entreprendre dans un environnement incertain (1/2)
Connaissez-vous les principes d’effectuation et vous souhaitez comprendre le processus de prise de décision des entrepreneurs pour les appliquer dans votre mission ?
Et non les entrepreneurs ne sont pas des super-héros visionnaires, ils ne sont pas non plus des têtes brûlées qui prennent tous les risques et non ils ne passent pas leur temps à essayer de prévoir l’avenir pour s’y adapter. Alors comment font-ils et comment pouvons-nous appliquer ces principes dans notre quotidien d’acteur learning ? Quel mindset, quelle posture nos équipes Learning doivent-elles développer ?
Principe 1 : « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras »
Lorsqu’ils essaient de résoudre un problème dans un environnement incertain, les entrepreneurs partent de trois postulats :
qui ils sont (eux), ce qu’ils connaissent (leur savoir et compétences) et qui ils connaissent (leur réseau).
On pourrait ainsi résumer ce principe à “faire avec ce qu’on a, ici et maintenant”
Et pour nous équipes learning ? Comment résoudre un problème sur un sujet ou sur un projet complexe ?
Notre constat au sein de l’IML : les équipes les plus créatives et les plus innovantes ne sont pas celles que vous croyez ! Ce ne sont pas les équipes les plus staffées ni celles qui disposent des meilleures compétences et des plus gros budgets.
LEVEZ cette fausse croyance !
Pour résoudre vos sujets et projets complexes :
- Analysez vos ressources (les vôtres et celles des membres de votre équipe) et même si elles ne sont pas toutes réunies, bonne nouvelle, cela vous permettra d’être créatifs dans votre mode de fonctionnement et d’imaginer des solutions pertinentes.
Le déficit de ressources n’est pas un frein mais un révélateur « créateur ».
Coup d’œil dans le rétroviseur : la COVID, des équipes learning en sous-effectif, n’avez-vous pas su trouver et créer des solutions innovantes et créatrices de valeur ?
- Ne focalisez pas sur la meilleure solution à trouver, acceptez le fait, d’agir sur un résultat qui n’est pas toujours bien prédéfini ou d’agir sur un résultat minoré au regard des ressources dont vous disposez
La solution n’en sera pas pour autant dégradée
- Entourez-vous, appuyez-vous sur votre réseau pour confronter, échanger, partager et donc imaginer rapidement des réponses et solutions déjà traitées et mises en place par d’autres
On ne réinvente pas, on capitalise !
De la contrainte nait la créativité : faire mieux avec moins, tous nos clients travaillent avec leurs équipes ce sujet du « more with less » et de l’innovation frugale ou comment répondre à un besoin de la manière la plus efficace possible à l’aide de solutions simples en utilisant un minimum de moyens.
Exemple concret : La majorité de nos clients qui font face à un problème complexe nous sollicitent, en exposant leur problématique : notre réponse, notre benchmark. Nous solutionnons un problème complexe et illustrant d’initiatives différentes de leurs confrères. On capitalise !
Faire mieux avec moins est démontré tous les jours dans les équipes learning, toutes travaillent à faire connaître leur offre en interne pour que chacun puisse construire des programmes notamment grâce à des briques déjà existantes. Souvent la réponse est déjà à votre portée ! Ne réinventons pas la roue.
Principe 2 : « La perte acceptable »
Les entrepreneurs raisonnent en perte acceptable plutôt qu’en retour sur investissement.
- Pour une perte acceptable donnée, ils vont essayer de maximiser le gain.
- Leur mindset « Chercher les succès » et non « Eviter les échecs »
Et si dans vos projets stratégiques, vous abordiez avec vos commanditaires, cette notion de perte acceptable ?
Seriez-vous prêts à éliminer dans vos échanges et vos propositions pédagogiques tout notion de risque et d’échec ?
D’expérience, quand vous optez pour cette posture et que vous raisonnez uniquement en facteurs de succès et que vous rendez transparente, cette notion de perte « acceptable », cela rend votre projet plus rapidement actionnable et peut lever toute inhibition de votre part et de celle de votre client.
Principe 3 : « Tirer parti des surprises », en étant lucides, pragmatiques et opportunistes !
Et vous l’êtes déjà mais il convient de bien le conscientiser pour faciliter vos projets et vos missions quotidiennes.
- Lucides : car vous savez déjà toutes les choses qui peuvent perturber vos projets (les aléas et incidents récurrents), vous avez donc la capacité de les anticiper, de les transformer en succès (car vous êtes des chercheurs de succès)
- Pragmatiques : ces aléas et échecs vécus, vous les avez intégrés et vous avez aujourd’hui la capacité de challenger, d’alerter vos clients et d’ajuster vos projets = Moins de surprise, + de succès
Et comme l’enjeu, l’objectif d’un projet évolue à mesure qu’il avance, il n’est pas difficile pour vous de le réajuster lorsqu’une surprise survient !
- Opportunistes : c’est retourner un aléa, un désagrément en avantage. Comment capitaliser et rebondir sur ses échecs ?
N’attendez plus, sautez le pas ! Besoin d’un coup de pouce ou d’un accompagnement complet sur ces enjeux, nos experts de l’Institut des Métiers du Learning restent à votre écoute : #ParlonsProjet – FIRST GROUP
Article rédigé par Lauriane Valot,
Directrice associée, Conseil et formation RH, First Group
